Récemment, je ne me sentais pas très bien, pas à l’aise avec moi-même, comme à côté de mes pompes. J’étais dans la confusion, constamment dans le doute et les interrogations. Tout ce qui m’avait semblé évident il y a quelque temps n’avait plus de sens. Mes certitudes s’étaient comme envolées. J’étais bloquée comme attendant un signal de l’extérieur me disant quoi faire, qui être…mais je pouvais attendre encore longtemps parce que rien ne venait.
Puis j’ai compris. Je ne le savais pas, mais inconsciemment, je cherchais encore l’approbation des hommes, celle des autres autour de moi, tellement rassurante et gratifiante… Cette approbation qui tombe à point juste au moment où on en a le plus besoin, un peu comme une approbation-doudou.
Dieu m’a fait comprendre : « Ce n’est pas mon approbation que tu cherches, mais celle des autres…alors que seule la mienne te suffit ».
Alors j’ai renoncé à rechercher l’approbation des autres. D’un processus inconscient – celui de chercher l’approbation des hommes- je suis passée à un processus conscient : me placer constamment sous le regard de Dieu le Père, celui qui me connaît parfaitement et qui m’accorde son approbation tout le temps, peu importe les circonstances.
La confusion et le doute sont partis. La fatigue et le stress également : parce que rechercher tout le temps l’approbation des autres, ça fatigue. La confiance et les convictions sont revenues.
Et à chaque fois je suis tentée de faire demi-tour, je cherche le regard de mon Papa, je me replace dans Sa présence. C’est un apprentissage…
Je sais qui je suis, plus de doute. Je sais ce que je dois faire et même si je me trompe, Dieu ne m’enlèvera pas sa confiance.
« En Raphaëlle, j’ai mis toute ma confiance. »
En toi aussi, Dieu a mis toute sa confiance…