Recevoir le Shalom de Dieu : Paix Intérieure, Restauration, Guérison divine.

par | 25, 09, 25

Shalom  à tous !

Mais que veut dire ce mot : Shalom ?

En fait, le Shalom que nous souhaitons à l’autre en le saluant est une véritable bénédiction parce que nous lui souhaitons la plénitude de Dieu dans sa vie, Esprit, Âme et Corps. Nous souhaitons à l’autre de vivre la justice de Dieu, la restauration de ce qui a été brisé dans sa vie et nous le bénissons. Tout un programme 😉

 

1. Le « Shalom », c’est la paix avec Dieu :

Dans le jardin d’Eden, Adam et Eve vivaient en harmonie avec Dieu et entre eux, ils étaient en paix. Il n’y avait pas de peur, de honte et la mort était absente. Ils étaient en présence de Dieu tout le temps puisque la bible nous dit qu’ils connaissaient la voix de Dieu.

Mais cette paix a été rompue avec le péché à cause du serpent et, à ce moment-là, l’homme et la femme ont été séparés de Dieu.

Le plan de Dieu pour l’humanité a été depuis d’amener une réconciliation entre lui et les hommes et ce mot shalom parle alors de réconciliation spirituelle.

Romains 5:1 : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ».

Ce qui veut dire qu’on est réconcilié avec Dieu parce qu’on a reçu la justification à la Croix par le sacrifice de Jésus. Nos péchés ont été rachetés, la mort a été vaincu, c’est une victoire et on peut, par la croix, retrouver le Shalom de Dieu comme dans le jardin avant la chute.

 

2. Le Shalom, c’est un don de Dieu

 Son objectif pour nous est qu’on se réconcilie avec lui et pour ça il ne fait pas les choses à moitié : il nous donne sa paix.

Jésus lui-même a promis cette paix particulière à ses disciples :

Jean 14:27 : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’alarme point. »

C’est Jésus qui nous donne cette paix, c’est par lui que cette paix est acquise et elle va bien au-delà de l’absence de guerre, de disputes ou de conflits.

Ce verset souligne que la paix de Dieu est différente de la paix humaine : elle est profonde, durable, et ne dépend pas des circonstances extérieures. Elle n’a rien à voir avec une maladie, une épreuve, une situation géopolitique, une loi votée, une grève nationale ou un gouvernement en place ou pas.

Elle va avec la confiance que l’on a en Jésus et c’est d’ailleurs avec cette paix-là que Jésus est capable de dormir pendant la tempête et nous aussi, nous avons droit à cette paix.

Le shalom n’empêche pas les épreuves, il nous les fait vivre autrement.

 

3. Le shalom de Dieu, c’est aussi la paix intérieure

 Une tranquillité d’âme, d’esprit. On ne parle pas seulement de tranquillité au sens psychologique du terme sans stress, ni pression, zen. On parle de paix qui vient de la confiance qu’on a en Dieu :

Ésaïe 26:3 : « À celui qui est ferme dans ses sentiments, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. »

Ce verset est en hébreux et on a bien le mot « Shalom » dans la version originale.

Quand on a compris que la paix gagnée à la croix pour nous par Jésus nous sort de la peur, de la honte, du péché, on va vers cette tranquillité intérieure.

 

4. Le Shalom, c’est la restauration

 Remettre les choses en ordre et réparer ce qui a été brisé.

 Dans l’Ancien Testament, quand Dieu promet la paix à Israël, il s’agit souvent d’un retour à une relation juste avec Lui, à une vie bénie, équilibrée et juste. Par exemple :

Esaïe 32 : 17-18 : « L’œuvre de la justice sera la paix, Et le fruit de la justice le repos et la sécurité pour toujours. Mon peuple demeurera dans le séjour de la paix, Dans des habitations sûres, Dans des asiles tranquilles. »

La paix dans ce passage, c’est le mot Shalom en hébreux. Et le Shalom de Dieu implique automatiquement la justice, le repos et la sécurité.

Dans nos vies aussi, on a besoin de restauration dans les situations et on a besoin de revenir régulièrement à une relation juste avec Dieu.

 

4. Le Shalom, c’est dans le corps aussi :

 On est Esprit, Âme et Corps et le Shalom de Dieu concerne donc également le corps.

En hébreu biblique, Shalom désigne aussi l’intégrité et le bien-être global :

– être entier (pas blessé, pas mutilé)

– être en bonne santé physique

– être dans un état harmonieux où toutes les fonctions corporelles, physiques sont en ordre.

Dans les textes bibliques, on retrouve le sens de Shalom lié au corps dans des passages où ce mot est utilisé pour dire qu’une personne est « entière » ou « saine et sauve » :

Genèse 43:27 : « Il leur demanda comment ils se portaient ; et il dit : Votre vieux père, dont vous avez parlé, est-il en bonne santé ? vit-il encore ? »

 Ici, c’est Joseph qui retrouve ses frères en Égypte et il leur demande comment ils vont. En français, on a dans le texte « comment ils se portaient » et en hébreux c’est bien le mot « Shalom » qui est écrit. Il leur demande donc comment est leur « Shalom », c’est-à-dire, qu’il prend des nouvelles de leur état non seulement physique mais aussi de leur bien-être en général.

Et tout de suite après c’est le même mot quand le texte en français dit : « votre père est-il en bonne santé ? », « bonne santé », c’est aussi « Shalom ».

 

Quand Jésus guérit la femme à la perte de sang, il lui dit :

Marc 5:34 : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix, et sois guérie de ton mal. »

Ici, la paix suppose la guérison complète du corps, l’harmonie intérieure et la restauration complète de son état parce que cette femme est tremblante et que Jésus la tranquillise. Il lui assure aussi le rétablissement social dans la mesure où cette femme était probablement exclue de la société à cause de la maladie. On retrouve donc ici l’idée de restauration et de plénitude.

 

 4. Vivre dans le Shalom

 C’est être convaincus que nous sommes réconciliés avec Dieu :

Romains 5 : 1-2 : « Étant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu par la foi accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. »

 

Nous ne sommes plus accusés, mais bien justifiés. Plus aucune condamnation comme nous le dit Romains 8 : 1 :

« Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. »

 

Ensuite, il y a la gratitude, la reconnaissance : reconnaître les bienfaits de Dieu, sa présence dans nos vies, ce qu’il a déjà fait. Et comme il a déjà agi dans nos vies, on croit qu’il le fera encore. Ça donne une paix intérieure, ça bâtit notre foi. Dieu n’est pas un dieu changeant. Il a agi dans nos vies par le passé, il n’y a aucune raison qu’il ne le fasse plus.

 Tout ça nous pousse à encore plus d’intimité avec Dieu :

Philippiens 4 : 6-7 : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces.
Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. »

 

L’intimité avec Dieu nous incite à l’obéissance à sa Parole et nous amène à connaître sa pensée. Quand nous comprenons la pensée et le cœur de Dieu, nous sommes en paix par rapport aux circonstances extérieures. Par exemple : Est-ce que nous avons pensé à demander à Dieu sa pensée sur la situation actuelle en France et dans le monde ?

Dieu, lui, n’est pas inquiet par les circonstances. Il n’est pas dépassé et il sait que pour nous, ça peut être compliqué, que nos vies ne sont pas simples. Mais il sait aussi que c’est dans l’intimité avec lui et à travers sa parole qu’il pourra nous parler et nous déverser son cœur.

 

5. Le Shalom c’est la paix entre les hommes, le fait de vivre en harmonie avec les autres :

 

Matthieu 5:9 : « Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu! »

 

Etre un artisan de paix, ce n’est pas seulement s’arranger pour qu’il n’y ait pas de conflits. C’est aussi être à l’écoute de l’autre, pardonner, faire attention aux poids de ses mots, répondre au mal par le bien, savoir aussi se remettre en question. La paix n’est donc pas simplement l’absence de conflit ; elle est le résultat d’un ordre juste, où les relations humaines et la relation avec Dieu sont droites.

  Etre un artisan de paix, c’est imiter Jésus puisque la paix est aussi un fruit de l’esprit :

Galates 5 : 22-23 : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance. »

 

Et cette paix amène la justice.

Jacques 3-18 : « Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui recherchent la paix. »

 

La justice selon le cœur de Dieu ne concerne pas seulement les lois, les règlements et les jugements humains. Elle est liée à la vérité et à la miséricorde. La justice rétablit les relations brisées, met fin aux oppressions.

La paix découle donc naturellement de la justice.

 

 Donc le « shalom » de Dieu c’est :

Une paix spirituelle, émotionnelle, physique, relationnelle et même matérielle, enracinée dans la présence de Dieu.

Elle englobe tous les aspects de notre vie. C’est beaucoup plus qu’un sentiment, une émotion. Ce n’est pas non plus un mantra à répéter à longueur de journée : je suis en paix, je suis en paix…

C’est quelque chose de beaucoup plus stable, solide. En fait, c’est un état.

 

Est-ce qu’il te manque une dimension du Shalom de Dieu, au niveau de ton corps, de ton âme ou de ton esprit, dans tes relations, dans ta vie en général ?

Peut-être que ce sont des pardons à libérer ? Une prise de conscience sur une situation particulière ? Des pensées à changer ? Un mode de fonctionnement qui ne va pas ? Qu’est-ce qui n’est pas juste selon le cœur de Dieu dans ta vie ?

 

Dieu t’invite à rentrer dans son Shalom. Il te tend la main. À toi de jouer 😊

 

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