Nos chers ados

par | 2, 12, 24

Je suis maman de deux ados de 14 ans, presque 15. Des bébés devenus grands. Une fierté immense de les voir grandir, beaucoup de curiosité aussi : que seront-ils à l’âge adulte ? Quels hommes deviendront-ils ?

Mais avant qu’ils ne soient adultes, il nous faudra bien passer par l’étape délicate de l’adolescence. D’ailleurs, est-ce que cette étape est plus délicate d’une autre dans l’évolution de nos enfants ?

 

Donc les ados…

Les ados… ils ne rangent jamais leurs affaires. Ils dorment jusqu’à pas d’heure. Ils sont rebelles. Ils ne savent jamais ce qu’ils veulent. Ils ne veulent jamais rien faire à part jouer à la console ou sur leur ordi, ou sur le téléphone. Et les ados garçons, n’en parlons même pas ?!

Oui. Peut-être… c’est un âge particulier, avec des défis à relever. Mais est-ce que ça ne fait pas un peu cliché ? Après tout, chaque période de l’enfance ou de l’adolescence demande aux parents de s’adapter, de se remettre à jour, parfois et même souvent de se remettre en question.

Un jour, un pédiatre m’a expliqué que chaque tranche d’âge avait ses charmes. Il avait raison. Le bébé, nouveau-né, qui arrive à la maison. Le bébé qui ne fait pas encore ses nuits (entre nous, ça peut durer longtemps, chez nous ça a mis 3 ans…), bébé fait ses dents…

J’accélère un peu sinon on en a pour toute la nuit 😉

Et maintenant bébé entre au lycée l’année prochaine 😱… Oups…

 

Alors cliché ou pas ?

Tous les ados ne sont pas forcément ces êtres associables, dont on entend souvent parler, qui retournent à la vie sauvage. Ceux qui dorment jusqu’à midi, oublient de se laver, ne se rappellent plus l’utilité d’une brosse à dents ou entassent leur linge sale sous le lit (bon… sur ce point, il y a quand même une réalité😉

 

D’abord, il semblerait que ça soit normal qu’un ado dorme beaucoup ou du moins en horaires décalés. Ils connaissent un pic de croissance et l’hormone de croissance est sécrétée pendant le sommeil donc, mathématiquement, il faut dormir pour grandir…

Ensuite, les connexions neuronales changent ce qui donne parfois et même souvent l’impression qu’ils ne comprennent plus rien quand on leur parle. Il semblerait qu’ils aient des difficultés à lier deux idées ensemble. Je confirme…

Enfin, ils ont d’autres centres d’intérêt qu’avant. Ben oui, on ne va pas quand même leur demander de continuer à jouer à Pat patrouille jusqu’à 15 ans… Et parfois, c’est perturbant : comment mon bébé qui jouait au petit train peut-il maintenant s’intéresser à la géopolitique… ?

 

Et si on accompagnait nos adolescents au lieu de les stigmatiser… ? Et si on accompagnait nos presque adultes ? Je sais, ce n’est pas évident et je m’encourage moi-même en posant la question.

D’ailleurs en parlant de question, l’adolescence, c’est aussi l’âge des questionnements, des prises de conscience, des implications dans la vie de la maison, même si parfois c’est maladroit.

À la maison, j’en ai un qui a une question favorite : « Qu’est-ce qu’on mange ? ». Vous savez la question qui arrive, immanquablement, à heure fixe ? 😊

Alors, oui, dit comme ça, c’est très crispant. Mais j’ai réalisé un jour qu’en fait, c’était sa façon à lui de s’impliquer dans la vie de la maison et qu’il était content de poser la question. C’est vrai que certains jours, je préférerais qu’il me demande s’il peut étendre la lessive, mais c’est un début et la Bible dit en Colossiens 3 :21 : « « Pères, n’irritez pas vos enfants, de peur qu’ils ne se découragent. » C’est valable aussi pour les mères… Alors, quand il me demande ce qu’on mange, je lui réponds calmement et vous savez quoi ?, il met la table 🙌 ( En même temps, il a faim: parce qu’un ado, ça a souvent faim).

 

Nos jeunes sont bourrés de talents, de compétences et ils ont besoin qu’on les aide à se découvrir. Ils sont à un âge où le système scolaire leur demande de se trouver une voie professionnelle alors qu’ils ont à peine conscience de qui ils sont.

Ils sont sous pression, très jeunes, trop jeunes. Et nous, parents, nous sommes les plus aptes à les guider, à les conseiller et à les écouter. Ils ont besoin de notre profonde estime et de notre amour inconditionnel. Ils ont besoin de bons fondements pour affronter la vie.

 

« Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, Et que ton cœur garde mes préceptes ; Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, Et ils augmenteront ta paix. Que la bonté et la fidélité ne t’abandonnent pas; Lie-les à ton cou, écris-les sur la table de ton cœur. Tu acquerras ainsi de la grâce et une raison saine, Aux yeux de Dieu et des hommes. Confie-toi en l’Eternel de tout ton cœur, Et ne t’appuie pas sur ta sagesse ; Reconnais-le dans toutes tes voies, Et il aplanira tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux, Crains l’Eternel, et détourne-toi du mal : Ce sera la santé pour tes muscles, Et un rafraîchissement pour tes os. »

Proverbes 3

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